Portfolio

"On devient ce qu’on décide de défendre."
— The West Wing
Ils s’appellent Cadets.
Ils sont jeunes, déterminés, parfois hésitants, mais toujours présents.
Durant l’année 2025/2026, j’ai choisi de les suivre à Rouen, au Havre et à Yvetot. Pas pour faire de jolis portraits lisses. Mais pour capter ce que traverse un groupe qui s’engage. Documenter leurs temps forts, leurs efforts, leur évolution.
Ce reportage, c’est une trace. Une mémoire en images.
Celle d’une année pas comme les autres, où chaque pas, chaque geste, chaque regard compte.
Je n’ai pas cherché à enjoliver. J’ai juste observé, à hauteur d’humain.
Et si vous prenez le temps de regarder vraiment, vous verrez bien plus qu’un uniforme.
"Regarde attentivement. Car ce que tu vas voir n'est plus ce que tu viens de voir."
— La Double Vie de Véronique (Krzysztof Kieślowski)
Chaque photo ici est une empreinte.
Pas une vitrine, pas un coup de com’. Juste un moment vrai, pris sur le vif, au cœur d’un atelier, d’un regard, d’un geste.
Comme chez Franck Tatouage. Là-bas, l’encre raconte des histoires que les mots taisent. Alors j’ai laissé parler la lumière, les peaux, les silences.

Ce portfolio, c’est une traversée. Pas un défilé de poses figées.
Je capte les gens dans leur élément, les mains au travail, les regards concentrés, l’ambiance brute des lieux qu’ils habitent.
Tout est là. Ce qu’on voit. Et ce qui se devine.
Bienvenue dans mon regard.

« Le feu, s’il est bien utilisé, est un serviteur. Mal utilisé, il devient un maître. »
– Le Nom du Vent, Patrick Rothfuss
Ce portfolio, c’est pas une galerie figée. C’est une immersion.
Un regard posé sur les gestes, les matières, la chaleur invisible qui circule entre une main et une création.
Chez la souffleuse de verre, j’ai pas cherché à figer l’esthétique. J’ai suivi le souffle, les silences, la précision. J’ai capté ce qu’on ne voit pas toujours : l’intensité d’un métier, le corps qui parle, la matière en transformation.
Ici, pas de mise en scène. Juste une présence discrète, la mienne, pour attraper l’instant où la flamme dialogue avec l’humain.
Regarde ces images comme on écoute un artisan raconter son histoire.
Avec respect, curiosité… et un peu d’instinct.

"On ne reconnaît le bonheur qu'au bruit qu'il fait en s'en allant."
— Jacques Prévert
Il y avait la sueur, les rires, les regards qui s’allument. Les verres qui tintent, les mains qui s’agitent.
Il y avait la chaleur des corps, la musique dans les murs, et l’odeur des choses vraies.
Ce soir-là, j’étais là. Juste là. Pas pour figer des sourires, mais pour attraper la vérité d’un moment.
Des visages habités, des gestes qui ne mentent pas. Une atmosphère qui vibrait.
Ce portfolio, ce n’est pas une galerie posée.
C’est un bout de nuit. Une trace d’humanité.
Un regard sur l’instant où les gens ne posaient plus, parce qu’ils étaient eux-mêmes.

Back to Top